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Les résolutions, ça ne fonctionne pas
D'une ex-psychologue, docteure en médecine fonctionnelle
Nouvelle année, nouvelles résolutions ? Et si je te disais que cette approche traditionnelle est souvent vouée à l’échec ?
Le problème → Le manque de tolérance à l’inconfort et la recherche rapide de solutions pansement.
Chaque année, des millions de personnes se fixent des objectifs ambitieux : perdre 10 kilos, courir un marathon, arrêter le sucre. Pourtant, après quelques semaines, la motivation s’effondre. Pourquoi ?
Parce que le changement profond doit s’opérer de l’intérieur et non provenir d’un pansement extérieur. J’observe généralement que les gens ont peur face au changement. Et le plus étonnant c’est que certains souffrent énormément dans leur position, ils sont malade, font du diabète ou vivre des épisodes de dépression récurrentes, mais ne bougent pas, par peur d’être stressés ou ce que j’appelle: la peur de vivre de l’inconfort.

L’inconfort, qu’est-ce que c’est?
On vit dans un monde où l’on apprend peu à faire face à l’inconfort…
L'inconfort, qu'il soit physique, émotionnel ou mental, est une expérience humaine universelle. Il peut surgir dans les moments de changement, de doute ou de remise en question, mais c'est aussi un moteur de transformation. En effet, c'est souvent dans ces périodes de déséquilibre que l'on prend conscience de nos besoins, de nos limites et de nos aspirations profondes. L'inconfort devient alors une invitation à grandir, à ajuster nos perspectives et à repenser notre manière de vivre. Accepter cet inconfort, plutôt que de le fuir, permet de trouver des solutions et d'évoluer vers un mieux-être.
Face à l'inconfort, certaines personnes peuvent se retrouver paralysées ou figées en raison de mécanismes psychologiques profonds. L'une des raisons principales réside dans la peur de l'inconnu : l'inconfort nous pousse hors de notre zone de confort, et cet état d'incertitude peut générer une angoisse qui bloque l'action. La peur du changement, du rejet ou de l'échec peut amener à une forme de paralysie psychologique, où la personne préfère rester immobile plutôt que de risquer de se confronter à l'inconnu.
Il y a aussi des individus qui, face à l'inconfort, vivent des réactions d'anxiété ou de stress tellement intenses que leur système nerveux se met en "mode survie". Ce mécanisme de défense, souvent lié à des expériences passées de traumatisme ou de souffrance, peut créer un état de dissociation, où la personne se sent incapable d’agir, comme figée dans l’instant.
L’inconfort peut aussi être perçu comme une menace pour l'estime de soi ou pour l'identité personnelle. Lorsqu'une situation remet en question la manière dont une personne se définit, elle peut éprouver un sentiment de vulnérabilité qui l'empêche de réagir de manière adaptée.
Beaucoup de personnes que je rencontre n'ont pas appris à tolérer l'inconfort ou n’apprennent pas à leurs enfant à développer leur tolérance, et tente d’agir comme des 'tampons' en effaçant les défis, plutôt que de leur permettre de les affronter et de les surmonter.
Ainsi, notre société, avec son rythme effréné et sa quête incessante de solutions rapides, a tendance à favoriser des réponses immédiates aux émotions, qu'il s'agisse de médicaments, de conseils hâtifs ou de distractions superficielles. Cette pression pour résoudre rapidement le malaise empêche les individus de se connecter à leurs ressources internes et de développer des mécanismes d'adaptation durables. Au lieu de traverser l'inconfort et d'en tirer des enseignements, beaucoup cherchent à l'éviter à tout prix, perdant ainsi l'occasion d'affiner leur résilience émotionnelle et de renforcer leur autonomie face aux défis de la vie.
Ton intestin, ton cerveau et les mauvaises habitudes
Aborder le changement de l'intérieur, en commençant par l'intestin, revient à reconnaître l'importance de notre "deuxième cerveau", ce réseau complexe de neurones et de neurotransmetteurs qui régit bien plus que la simple digestion.L’intestin, ou plus précisément le microbiote intestinal, est directement lié à la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine, qui régule notre humeur et notre gestion du stress. Un intestin sain permet donc une gestion plus sereine des émotions, réduisant l’anxiété et la dépression. Quand notre bien-être émotionnel est stable, notre motivation à atteindre nos objectifs est renforcée. Cela nous aide à rester concentrés, persévérants et plus résilients face aux défis. Investir dans la santé intestinale, c'est également investir dans un meilleur équilibre émotionnel, un atout majeur pour réussir.

Une amélioration à la fois, 1% par jour
Pour avoir accompagné des centaines voire milliers de personnes en psychologie 20 ans, voici mon conseil : n’essaie pas de tout changer d’un coup. Commence par une seule amélioration à la fois. Lorsque la flore intestinale est en équilibre, elle joue un rôle fondamental dans la régulation de nos émotions. Il est alors beaucoup plus facile de faire face à l’adversité, gérer des problèmes, et augmenter son sentiment de compétence car le cerveau fonctionne de manière optimale. MÊME chez l’enfant!
Pourquoi cette approche fonctionne-t-elle ?
Le corps s’adapte mieux. Un petit changement progressif réduit le stress sur ton système digestif et nerveux.
On crée des habitudes durables. En renforçant une habitude à la fois, tu bâtis une santé solide sur le long terme.
Cette semaine, ajoute un bouillon de viande maison à tes repas. C’est simple, réconfortant, et idéal pour ton microbiote.
La semaine prochaine, choisis et retire un aliment inflammatoire comme un produit transformé.
La semaine d’ensuite, ajoute un aliment lacto-fermenté.
Apprend à fermenter tes produits laitiers…
La magie des effets composés
En améliorant 3% chaque jour, ton intestin et ton cerveau se rééquilibrent naturellement. Résultat ? Plus d’énergie, un meilleur sommeil, moins d’inflammation… et des résultats qui durent.

Fais un premier pas dès aujourd’hui
Choisis une seule chose à améliorer cette semaine. Ce peut être aussi simple que boire un verre d’eau citronnée chaque matin ou ajouter un aliment bénéfique à ton intestin.
Dans ma prochaine newsletter, je te partagerai un exemple clinique réel d’une histoire magnifique!
À ta santé et ton équilibre,
Geneviève
P.S. : Tu as déjà essayé de changer ton alimentation progressivement ? Raconte-moi ton expérience. Je suis là pour t’accompagner !
P.P.S. : Connais-tu quelqu’un qui souhaite améliorer sa santé intestinale et mentale ? Partage cette newsletter avec eux. Une action partagée peut transformer une vie.
Curiosité piquée? Prêt (e) à plonger dans l’univers de la psychologie holistique? Voici les outils nécessaires pour amorcer le changement!
1. L'alimentation et la neurotoxicité : Les gens me demandent souvent quels aliments sont à éviter et à privilégier. Voilà pourquoi j'ai créé ce petit guide GRATUIT pour bien vous guider dans vos choix.
2. eBook Ton gut te parle : J’ai écris ce ebook avec mon coeur. Il s’agit de mon histoire, l’histoire de mon fils Olivier et de mon parcours jusqu’ici. Il vous plongera dans l’univers du microbiote intestinal pour en apprendre davantage sur le lien entre la santé mentale et la santé intestinale.
3. Coaching 1:1 avec Geneviève : Vous recherchez un soutien sur mesure pour un trouble spécifique ? Ce coaching perso est ce qu’il vous faut!
4. Syndrome du garde manger : J’ai mis par écrit mes recettes perso, celles que je cuisine pour ma famille. Adaptées à un mode de vie chargé et à toutes les personnes qui ont des enjeux sur le plan de la santé mentale.
Allez, c'est le moment de reprendre le contrôle!
À ta santé (la vraie),
Geneviève
Comment commencer ?